La 3e édition du Tour de France Femmes avec Zwift propose ce samedi son étape la plus longue entre Champagnole et le Grand Bornand (166,4 km). On pourrait croire à une entrée en douceur dans les Alpes mais les difficultés sont réparties de telle façon que tous les scénarios semblent possibles, y compris les plus fous. Le départ jurassien est en bosse, ce qui ne pardonnera aucun retard à l'allumage, et l'ascension la plus difficile sera servie dès l'entrée de ce menu très corsé, au km 45,8. Le col de la Croix de la Serra sera la première ascension classée en 1re catégorie de ce Tour - et même la seule puisque le Glandon et l'Alpe d'Huez, au programme dimanche, sont "hors catégorie". Longue de 12 kilomètres à 5,1% de moyenne, elle pourrait voir filer une échappée de solides grimpeuses, peut-être pour de bon. Car à la veille de l'étape reine et décisive, les favorites seront sans doute réticentes à dilapider de l'énergie, et celles de leurs équipières, dans une longue chasse pour une hypothétique victoire d'étape. Mais si l'écart demeure raisonnable au pied de la montée finale du Chinaillon (20,7km à 3,3%, dont les sept derniers à 5,1%), les cadors ne se priveront pas de s'expliquer pour la gagne. Quoi qu'il en soit, le finish se prête à une grande explication, ne serait-ce que pour gratter des précieuses secondes à la veille du rush final. Reléguée à 1'19", Demi Vollering n'a plus vraiment de temps à perdre si elle veut renserver la Maillot Jaune Kasia Niewiadoma. Celle-ci possède seulement 16" d'avance sur la sensation de Morteau, Cédrine Kerbaol, et 19" sur la championne olympique Kristen Faulkner. Des écarts ténus qui laissent le suspense entier pour la victoire finale.
Enjeux sportifs
17 août 2024
- 05:30
Grande bataille au Grand-Bornand ?